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«Une année tout en couleurs.» Le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, qui fait rarement dans les effets de manche, s’est risqué à utiliser cette image, ce jeudi 20 février, pour illustrer les bons résultats du groupe aéronautique européen. Il est vrai que le vert est la teinte dominante dans les indicateurs financiers de l’entreprise. Un bénéfice net de 4,2 milliards d’euros, en progression de 12 % par rapport à 2023, et un chiffre d’affaires qui frise les 70 milliards, en hausse de 6 %. Au cours des six derniers mois, l’action Airbus a grimpé de près de 20 %. Certes, le cœur de métier du constructeur, les avions de transport de passagers, se porte à merveille. Mais aussi l’activité défense, par nature cyclique, car liée aux budgets des Etats. Le carnet de commandes dépasse les 17 milliards d’euros et au dernier trimestre 2024, l’Espagne a signé pour 25 avions de combat Eurofighter.
Ces résultats contrastent avec ceux de Boeing. Pour le constructeur américain, l’année 2024 ressemble à s’y méprendre à un cauchemar financier. Une
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