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Message aux cols blancs de l’industrie musicale : laissez vos poulains fabriquer leur art tel qu’ils l’entendent. Car tout ce que vous pourrez leur suggérer finira par produire exactement le contraire du résultat escompté, soit du bof et du gris pour nourrir illico ce ventre mou de la musique qui ne fait rêver personne. Pour induire du rêve main dans la main avec ces gens de talent, parfois pénibles, souvent formidables qu’on nomme les artistes, le mieux sera toujours de leur laisser carte blanche. Prenez Oklou : peu ont aussi peu besoin qu’elle, pour faire des étincelles, d’être parasités par des avis sans pertinence. Phénomène de la pop électronique de pointe qui subjugue et enchante jusqu’au bout du monde, la Française, à 31 ans, sait exactement ce qu’elle veut faire de sa musique.
C’est comme ça qu’elle s’est constitué un public, fidèle, épris, dingue de ses évocations d’affection à distance (Galore, hymne gen Z par excellence) et emballé d’avance de ses audaces, partout où ses chansons en anglais dans le texte, imperceptiblement françaises, ont percé par le biais d’Internet. Souci, Marylou Mayniel est humaine et à cet égard encline à douter d’elle-même dès qu’on essaye de la faire dévier, même d’un centimètre, de vers là où elle allait. Et du fait du succès de Galore, première «mixtape» qui était en vérité son premier album, on n’a pas laissé l
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