«Une héroïne pour les survivantes du monde entier» : Gisèle Pelicot nommée parmi les femmes de l’année de «Time magazine»

«Une héroïne pour les survivantes du monde entier» : Gisèle Pelicot nommée parmi les femmes de l’année de «Time magazine»

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Comme chaque hiver, le Time magazine dresse une liste des femmes qui ont le plus marqué l’année écoulée. Ce jeudi 20 février, l’hebdomadaire américain a dévoilé sa promotion 2025. Treize femmes qui «œuvrent toutes, à leur manière, à la création d’un monde meilleur et plus équitable», en luttant notamment contre les «violences sexistes» et les «atteintes aux droits des femmes» sont nommées.

Parmi elles, le nom d’une Française ressort : celui de Gisèle Pelicot. C’est une «femme ordinaire qui, face à une tragédie personnelle, a pris des mesures extraordinaires», écrit le Time dans un éditorial publié sur son site internet : «A l’automne, Gisèle Pelicot, une grand-mère de 72 ans vivant en Provence, s’est retrouvée au centre d’un horrible procès pour viol, au cours duquel son mari a finalement été reconnu coupable de l’avoir droguée et d’avoir invité plus de 70 hommes à avoir des relations sexuelles avec elle à son insu. Le choix de Pelicot de renoncer à son droit légal à l’anonymat a fait d’elle une héroïne pour les survivantes du monde entier, alors qu’elle appelait au changement en France et au-delà.»

Dans un autre article publié dans la journée, le Time explique que Gisèle Pelicot «définit l’héroïsme pour beaucoup de Français» : «Des milliers de personnes ont défilé pour la soutenir. Des fresques représentant son visage sont apparues dans tout le pays. Une bannière a été accrochée aux anciens remparts d’Avignon, sur laquelle on pouvait lire ‘‘Merci Gisèle’’. Après les verdicts, elle a pris conscience ce qu’elle représentait en déclarant à des centaines de journalistes : ‘‘Je pense à toutes les autres victimes dont l’histoire n’a pas encore été racontée […]. Nous partageons le même combat’’.»

Les autres personnalités nommées à ses côtés viennent de divers horizons. On y trouve l’actrice Nicole Kidman, la gymnaste Jordan Chiles, la basketteuse A’ja Wilson ou encore la Gambienne Fatou Baldeh qui milite pour mettre fin aux mutilations génitales féminines.

Libération

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