Sylvia Robinson, réparer l’injustice

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Godmother of Hip-Hop, la monographie signée du journaliste Real Muzul, ne semble avoir qu’un but : sortir Sylvia Robinson des oubliettes de l’histoire musicale. Car le nom de l’Américaine, aujourd’hui, n’évoque pas grand-chose, à part à quelques érudits ou à des forcenés des débuts du hip-hop américain. Cofondatrice du label Sugarhill Records en 1979 avec son mari, Sylvia Robinson est la femme derrière les premiers tubes du hip-hop, produisant en 1979 le Rapper’s Delight de Sugarhill Gang (et ses 14 minutes ancrées dans la mémoire collective) ou, en 1982, le classique The Message de Grandmaster Flash and the Furious Five. Pionnière de l’industrie musicale, directrice artistique, elle a joué un rôle central dans la propagation du hip-hop dans la culture populaire. Mais restée dans l’ombre, ce n’est qu’après son décès en 2011 que cette redoutable, mais finalement discrète femme d’affaires a commencé à voir son rôle reconnu à sa juste valeur. Plus qu’une biographie, un hommage.

Libération

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