«Un été à soi», d’Ann Patchett, confinement à la ferme

«Un été à soi», d’Ann Patchett, confinement à la ferme

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Il est trop rare de lire l’histoire d’une famille harmonieuse, pour bouder notre plaisir. Les personnages d’Un été à soi, neuvième roman de l’Américaine Ann Patchett, s’entendent suffisamment bien pour passer le confinement ensemble, dans leur ferme du Michigan. Occupés une partie du temps à récolter les cerises, Laura (57 ans), son mari Joe, leurs filles Emily, Maisie et Nell, se retrouvent dans la «grande pièce à vivre» pour écouter un récit, mais aussi pour le composer, grâce à leurs commentaires. L’héroïne et la conteuse principale est la mère, Laura. A 24 ans, elle a rencontré une future star de cinéma, Peter Duke. Tous deux étaient apprentis comédiens. Laura et «Duke» sont tombés amoureux et ils ont joué, ce même été, ensemble dans une pièce. C’est le mari de Laura, metteur en scène avant de se consacrer à l’exploitation de la ferme, qui a aiguisé chez ses filles l’envie de connaître ce pan du passé de leur mère. Joe y tient un rôle puisqu’il a connu Laura et Duke lors de cet été. Trente ans plus tard, Laura et lui sont sûrs de l’amour qu’ils éprouvent pour l’autre, il n’y a pas d’amertume dans l’air, le soleil chauffe, Emily est sur le point d’épouser un fermier : Un été à soi dégage une paix et une douceur devenues rares. Autre singularité : ce livre américain se déroule non pas en ville mais dans un milieu rural, sans relever non plus du nat

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