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La loi des séries ? Après l’annexion de la Crimée en 2014, 38 oligarques, petits et grands, avaient trouvé la mort, selon un décompte alors effectué par USA Today : «Des hommes d’affaires proches du Kremlin décédés dans des conditions mystérieuses.» Rebelote depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022 : la barre des 60 morts suspectes a été franchie, selon une compilation de différents médias internationaux. Parmi ces décès, aux côtés d’opposants notoires et d’hommes politiques, nombre de businessmen.
Tout n’est pas forcément à mettre dans le même panier. Il y a, d’un côté, une vague de suicides au sein de la galaxie Gazprom, le géant gazier en proie à de grandes difficultés financières puis poursuivi par l’Union européenne pour abus de position dominante. En février 2022, l’un de ses directeurs, Aleksandr Tiouliakov, était retrouvé pendu dans son garage. Deux mois plus tard, c’était le tour du vice-président des services bancaires, Vladislav Avaïev, ainsi que de sa femme et sa fille. Ils avaient été précédés par le directeur des transports, retrouvé pendu lui aussi. Revient alors cette expression russe, mokroye delo, pour «travail humide» : soit pousser au suicide sous menace d’assassinat. Bref, choisir sa mort. Mais il est vrai que la Russie affiche l’un des taux de suicide les plus élevés au monde.
Il en va peut-être différemment au sein de la planète Luko
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