«Dès que je suis arrivée, j’ai su que j’étais tombée dans un piège» : en Géorgie, une «ferme à ovules» accusée de trafic d’êtres humains

«Dès que je suis arrivée, j’ai su que j’étais tombée dans un piège» : en Géorgie, une «ferme à ovules» accusée de trafic d’êtres humains

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Casquette vissée sur la tête et masque chirurgical pour cacher son visage, celle qui se fait appeler Na apparaît à l’écran. Elle adresse un salut furtif à la caméra, avant de rapidement la détourner de son angle. Pour cette jeune femme thaïlandaise, témoigner de «l’enfer» qu’elle a vécu en Géorgie reste une épreuve. Mais comme elle l’avait déjà fait le 3 février lors d’une conférence de presse suivie par de nombreux journalistes thaïlandais – et en présence de deux autres rescapées –, Na a accepté de raconter à CheckNews «ce piège qui s’est refermé sur elle» lorsqu’il y a quelques mois, elle répond à une offre sur Facebook pour devenir mère porteuse en Géorgie. La pratique est interdite en Thaïlande, mais considérée comme légale dans le pays du Caucase.

Une fois sur place, la jeune thaïlandaise s’aperçoit que la réalité décrite dans l’annonce est tout autre : pour certaines femmes qu’elle rencontre, il n’a jamais été question de gestation pour autrui (GPA), mais plutôt d’extractions d’ovocytes chaque mois. Ces dernières expliquent également subir des injections d’hormones pour stimuler ces prélèvements. A côté de la jeune Na, Pavena Hongsakul, présidente de la Fondation Pavena, une association locale qui défend les femmes et les enfants contre toutes formes de violence, écoute silencieusement. Cette ancienne ministre thaïlandaise connaît déjà tous

Libération

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