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En quelques semaines, Donald Trump a fait exploser l’ordre international tel que les Etats-Unis l’ont bâti depuis 1945. Et quelle est la réponse d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission face à ce bouleversement sans précédent ? Proposer de bâtir une «Europe puissance» dotée d’instruments militaires ? Mettre l’économie européenne sur le pied de guerre face à un monde devenu totalement incertain ? Que nenni : pour la présidente de l’exécutif européen, l’urgence absolue, c’est de faire du «Trump light», c’est-à-dire de la déréglementation qui ne dit pas son nom et de diluer la lutte contre le changement climatique !
Mercredi, la Commission a présenté une volumineuse proposition de «directive omnibus», c’est-à-dire un texte fourre-tout, dont l’objet est de détricoter une série de lois européennes très techniques, dont certaines ne sont même pas encore entrées en vigueur, au nom de la «simplification» de la vie des entreprises. Le problème est que ces textes constituent une partie importante, si ce n’est central, du «Pacte vert» qui organise la transition des entreprises vers une économie décarbonée, un «Green deal» pourtant adopté entre 2019 et 2024 sous le règne de la même Ursula von der Leyen.
Ce «choc de déréglementation», plutôt que de «simplification», qui n’est que le premier du genre, va certes désespérer
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