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«Berlin n’a qu’à bien se tenir.» Devant un parterre de happy few, le maire socialiste du XIXe arrondissement, François Dagnaud, affiche un enthousiasme goguenard. Ce mercredi de la fin janvier, dans l’ancienne halle au cuir de la Villette, un nouveau club tout de béton brut vient de voir le jour : le Mia Mao. Fort d’un espace de 3 000 m² pour une capacité de 2 300 places, ce méga club tourné vers les musiques électroniques ambitionne de rivaliser avec ses homologues de la capitale allemande, le mythique Berghain en tête, et de faire rayonner la réputation fêtarde de la capitale française dans toute l’Europe. «Paris est très repérée du point de vue la vie nocturne, vante l’adjoint d’Anne Hidalgo chargé du tourisme et de la vie nocturne, Frédéric Hocquard. On a de plus en plus de touristes qui viennent faire la fête depuis l’étranger.»
Depuis la pandémie, Berlin et Londres, autre capitale du clubbing, sont à la peine
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