YMCA, l’original de Village People ou la reprise des Schtroumpfs ?

YMCA, l’original de Village People ou la reprise des Schtroumpfs ?

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Étrange destin que celui de YMCA depuis sa sortie en 1978. Le tube intergalactique du groupe américain Village People, monté de toutes pièces et produit par les Français Jacques Morali et Henri Belolo aura été tour à tour (et parfois en même temps) un tube disco, un hymne gay célébrant à mots couverts les rencontres entre garçons au sein du mouvement YMCA (l’union chrétienne des jeunes hommes en VF), une rente à vie pour ses chanteurs, un tube de soirée sur lequel s’époumoner, et aujourd’hui l’hymne quasi officiel des MAGA, qui le martèlent ad nauseam. Et si le leader des Village People survivants se défend aujourd’hui de tout sous-entendu homosexuel dans YMCA, voir ces six archétypes gays inspirés de Tom of Finland se dandiner à l’inauguration de Donald Trump a quelque chose de surréel.

La nouvelle chanson préférée de l’extrême droite américaine a connu bien des vies. Country, jazz, ska punk, merengue, reggae, dance ou, bien sûr, disco, près de 80 artistes se sont frottés à l’exercice de la reprise. Mais c’est en France que l’on a fait preuve de plus d’originalité dans l’adaptation. Du lourdaud, avec la parodie difficilement écoutable aujourd’hui des Bidochons (l’élégant Chez les pédés) ou le texte à double sens tout en finesse de l’ineffable Francky Vincent (Moi j’aime scier) ; du mignon avec Henri Dès (Cacahuètes grillées) ou la version des Minions dans Moi, moche et méchant 2 ; et surtout de l’irritant, avec le raz-de-marée eurodance de Moi j’aime danser (YMCA) des Schtroumpfs en 1996. Des rencontres new-yorkaises entre grands garçons aux cours d’école… Drôle de parcours.

Libération

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