Le PKK annonce un cessez-le-feu avec la Turquie

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MEssage reçu. Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé ce samedi 1er mars un cessez-le-feu avec la Turquie répondant à l’appel de son chef et fondateur Abdhullah Öcalan, précise-t-il dans un communiqué. «Afin d’ouvrir la voie à la mise en œuvre de l’appel d’Apo (oncle, en kurde, ndlr) à la paix et à une société démocratique, nous déclarons un cessez-le-feu à partir d’aujourd’hui», annonce le comité exécutif du PKK dans un message publié par l’agence ANF, proche du parti armé.

«NOUS SOMMES D’ACCORD AVEC LE CONTENU DE L’APPEL TEL QU’IL EST, ET NOUS DÉCLARONS QUE NOUS LE RESPECTERONS ET LE METTRONS EN ŒUVRE», précise encore le PKK en lettres majuscules dans un long texte rédigé en turc.

Le PKK réclame la liberté pour son fondateur, emprisonné depuis 26 ans au large d’Istanbul, qui a appelé jeudi la formation à se dissoudre et à déposer les armes. «Le dirigeant Abdullah Öcalan doit pouvoir vivre et travailler en toute liberté physique et établir des relations sans entrave avec qui il veut, y compris ses amis», estime le PKK qui conclut, de nouveau en lettres capitales : «L’APPEL (d’Öcalan) N’EST PAS UNE FIN MAIS UN NOUVEAU DÉPART».

«Il ne suffit pas de déposer les armes», a affirmé vendredi un responsable du parti DEM, le principal parti prokurde de Turquie, Tuncer Bakirhan. «Le gouvernement doit faire preuve de volonté politique et mettre en œuvre des programmes», a déclaré le vice-président du parti dans un entretien à la chaîne privée Habertürk. «La population kurde attend une paix honorable», a jugé le député en affirmant que les Kurdes, qui représentent selon certaines estimations 20 % des 85 millions d’habitants de la Turquie, attendent «une solution démocratique […] inscrite dans un cadre juridique» et «des mesures concrètes».

«La solution à ce problème ne doit pas être reportée», a-t-il insisté, alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé que la Turquie avait face à elle une «opportunité historique» après quatre décennies d’un conflit qui a fait plus de 40 000 morts.

Libération

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