«Lost Records : Bloom & Rage», teen tonic

«Lost Records : Bloom & Rage», teen tonic

Главная страница » «Lost Records : Bloom & Rage», teen tonic

Au cœur du dispositif de Lost Records : Bloom & Rage, il y a un caméscope. Une caméra familiale des années 90 d’une importance formidable. Dix ans après Life Is Strange, drame adolescent alangui qui a installé Don’t Nod tout en haut des fabricants de récits narratif en jeu vidéo, le studio ose un geste qu’on espérait plus : se débarrasser enfin de l’excuse du merveilleux, de ces pouvoirs magiques dont s’encombrait chacune de ses productions. Au point qu’on en venait à se demander si le studio avait pleinement confiance en l’intérêt du public pour ses peintures du réel – dans lesquelles les motifs de la différence et du rapport à l’autre sont omniprésents –, ces convocations de l’extraordinaire faisant office de gage d’interactivité donné au public, pour lui assurer qu’il y aurait du gameplay, qu’il serait actif.

Le caméscope de Bloom & Rage vient court-circuiter cette routine en devenant cette carotte d’interactivité. A tout moment, le joueur peut déclencher l’enregistrement pour fixer sur la pellicule ce qu’il se passe devant lui et composer ainsi les petits films après lesquels court Swann, ado mal dans sa peau qu’il incarne, un peu

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *