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Il fait encore grand jour à Washington, il fait nuit depuis quelques heures à Kyiv, quartier Pozniaky. Une zone périphérique, comme se sent un petit peu l’Ukraine ce vendredi soir. Les larges avenues s’échappent à l’est du grand fleuve, le Dnipro. Les bagnoles, pas mal de SUV, certains repeints de kaki, s’arrêtent à la station-service. Des filles sur le parking, quelques mecs en uniforme militaire. Plateforme numéro 4, un plein d’essence, puis un americano sans lait, dans l’espace de restauration, où la machine à café crépite et fume.
«Quand j’ai entendu Trump traiter Zelensky de dictateur l’autre jour, j’étais en colère, mais là, après ce qu’il lui a infligé ce soir, je ne ressens plus que de la tristesse», s’arrache Tanya, alors que son copain est en train de payer le plein de la bagnole. «J’ai vu la vidéo, poursuit-elle. Ça m’a glacée, c’est comme si [Zelensky] essayait de contrôler ses émotions. Quand il était à côté de Trump, il serrait les bras autour de lui, comme s’il allait exploser, et là, j’ai ressenti une forte violence au fond de moi, contre n
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