Manger avec des inconnus : j’ai testé pour vous Dixner et Timeleft, pour tromper sa solitude et chercher l’amour

Manger avec des inconnus : j’ai testé pour vous Dixner et Timeleft, pour tromper sa solitude et chercher l’amour

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Dans quel monde paie-t-on pour dîner avec des inconnus ? Je vous le donne en mille, le nôtre. Cobaye officiel de Libération lorsqu’il s’agit de tester pour vous les nouveaux concepts du dating moderne, j’ai essayé Timeleft et Dixner, les deux concurrents sur le marché de la solitude urbaine. La cible ? Les jeunes adultes qui viennent d’emménager, les trentenaires qui voient leur cercle amical réduit par les années et, évidemment, les célibataires. Même si leurs fondateurs respectifs, Maxime Barbier et Astrid Beaufils, refusent de les catégoriser leur plateforme dans les applis de dating. Ils sont d’accord sur tout, sauf sur qui a eu l’idée en premier. Deux ans qu’ils se disputent le titre de «pionnier du dîner entre inconnus» en France. Chacun sur son créneau – «accessible et international» pour l’un, «premium et safe» pour l’autre –, ils séduisent les esseulés à grand renfort de publicités sur les réseaux sociaux. Et savent brouiller les codes pour donner l’espoir d’une belle rencontre, sans se voir reprocher un manque de résultat. On passe à table.

Virtuellement, d’abord : pour participer, il faut se livrer à quelques confidences. Les plateformes demandent des informations classiques (genre, âge, profession, nationalité, statut) avant de proposer un test de personnalité. Les réponses d

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