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Il l’avait déjà jugée «obsolète» en 2016 avant de faire marche arrière pendant son premier mandat. Mais depuis sa campagne de 2024 et son retour à la Maison Blanche, Donald Trump réitère ses menaces à l’encontre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) et laisse entendre qu’un retrait des Etats-Unis de l’alliance est sur la table. Dans le viseur du milliardaire républicain : le partage trop inégalitaire à ses yeux du fardeau budgétaire de la défense, au détriment de Washington. En 2014, les alliés s’étaient engagés à consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense, mais en 2024, seule une vingtaine de pays – dont les Etats-Unis – a atteint cet objectif. Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l’Otan, désormais chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), analyse pour Libération quelles seraient les implications d’un retrait américain et les scénarios possibles pour l’Alliance.
Depuis quand le président des Etats-Unis profère-t-il ces menaces de retrait ?
Donald Trump a toujours eu des réserves sur les alliances. Dès 1987, alors qu’il était dans l’immobilier new-yorkais et la jet-set, il publiait déjà une publicité dans la presse américaine dénonçant des partenariats désavantageux pour les Etats-Unis et il accusait certains pays de ne pas payer leur part en matière de défense. Mais le fait que ces reve
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