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Le trumpisme a montré son pire visage vendredi 28 février avec la terrifiante séance de brutalisation de Volodymyr Zelensky par le binôme Trump-Vance à coups d’informations tronquées et d’histoire revisitée. Face à la bascule historique de la diplomatie américaine, feu «leader du monde libre», Marine Le Pen, interpellée à la sortie du Salon de l’agriculture n’ose approuver explicitement. Alors la patronne du Rassemblement national acquiesce implicitement en utilisant le stratagème de la relativisation et du dos-à-dos : «Que deux dirigeants de nations défendent leurs intérêts nationaux, défendent la vision qu’ils considèrent la plus juste pour le monde, ne m’apparaît pas quelque chose d’extraordinaire.»
Aussi extravagant que cela puisse paraître, le trumpisme fascine une partie des élites françaises, dont les deux personnalités politiques (Marine Le Pen et Jordan Bardella) qui caracolent en tête des enquêtes de popularités. Mais bien au-delà du RN, une grande partie de la droite admire ce «bougeur de lignes» qui semble défier l’impuissance des politiques.
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