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A ses trois enfants, Fouzia a expliqué que «la vie, c’est comme un trajet en bus» : «Et le prochain arrêt, ce sera chez nous.» En attendant, cette Algérienne de 42 ans fait «tout pour bien les encadrer». Et qu’ils «oublient le souvenir de la rue». Il y a quatre ans, elle a posé ses valises dans l’un des cinq centres d’hébergement d’urgence des Grandes Voisines, à Francheville, dans le nord-ouest cossu de la métropole de Lyon. Proche de la grande forêt de la vallée résidentielle de l’Yzeron, c’est aujourd’hui le plus vaste tiers-lieu «social et solidaire» de France, qui abrite 475 personnes en grande précarité, dont 200 enfants. C’est aussi une zone d’activité économique, d’insertion professionnelle et de pratique artistique ; l’adresse d’une salle de spectacle, d’une ludothèque, d’une épicerie sociale, d’un centre de santé et d’un hôtel trois étoiles. Un «petit village», résument ses habitants, ce mercredi de février.
En 2021, l’ouverture des centres d’hébergement dans la commune de 15 000 habitants avait fait éructer les maires (de droite)
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