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Plus d’un an et demi après l’ouverture d’une enquête judiciaire, le skipper Kevin Escoffier a été placé en garde à vue le 10 février «pour des faits d’agressions sexuelles» sur quatre plaignantes, a fait savoir ce lundi 3 mars le parquet de Lorient (Morbihan), confirmant partiellement des informations du quotidien régional Ouest-France. «L’enquête préliminaire se poursuit», ajoute le vice-procureur de Lorient, Éric Pouder.
Cette enquête est la suite de l’enquête judiciaire ouverte en juillet 2023 par le parquet de Paris et transférée au parquet de Lorient concernant une agression sexuelle présumée en mai 2023 sur une jeune femme à Newport, aux États-Unis. La victime présumée fait partie des quatre plaignantes évoquées par le parquet de Lorient. L’avocate de Kevin Escoffier, Me Virginie Le Roy, n’a pas répondu à l’AFP dans l’immédiat.
En octobre 2023, «compte tenu du faisceau d’indices porté à sa connaissance», la Fédération française de voile (FFVoile) avait suspendu le navigateur de toute compétition pour 18 mois et lui avait retiré provisoirement de sa licence pendant cinq ans. Elle avait ensuite annulé ces mesures en mars 2024 en raison d’un «vice de procédure».
Ingénieur naval et membre d’une illustre famille de marins, Kevin Escoffier, 44 ans, s’était notamment fait connaître pour avoir manqué de faire naufrage le 30 novembre 2020 dans une tempête au large du cap de Bonne-Espérance. Il avait sauté dans son radeau de survie avant d’être secouru in extremis par le marin Jean Le Cam.
Peu après la médiatisation des accusations à son égard en juin 2023, le skipper avait quitté l’équipe du monocoque Holcim-PRB alors qu’il disputait The Ocean Race, course autour du monde en équipage avec escale.
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