Jean-Claude Vannier : «Quand j’ai eu 18 ans, je me suis échappé pour devenir musicien»

Jean-Claude Vannier : «Quand j’ai eu 18 ans, je me suis échappé pour devenir musicien»

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Depuis plus de soixante ans, Jean-Claude Vannier aime faire des pirouettes musicales, des pieds de nez à l’académisme et réinventer sa gamme personnelle de musicien arrangeur (occasionnellement chanteur et parolier) comme un enfant privé de dessert qui tiendrait toutes ses revanches en révolutionnant la pâtisserie. Tel fut le parcours fabuleux de cet autodidacte, empêché par ses parents protestants de pratiquer la musique, et qui a inscrit sa marque dans quelques-uns des plus grands enregistrements français du siècle dernier, dans la chanson comme dans les musiques de films.

Avec Gainsbourg au premier chef, mais aussi Polnareff, Sylvie Vartan, Brigitte Fontaine, Johnny «Que je t’aimeuuu» Hallyday, Françoise Hardy, Nougaro, Barbara et quantité d’autres, célèbres ou oubliés. A l’aube de ses 82 ans – il est né le 4 mars 1943 – et alors qu’on le pensait rangé des pupitres et coulant une retraite tranquille à Sète, dans l’Hérault (lui qui fit jadis une fabuleuse relecture du répertoire de Brassens), il revient avec un projet burlesque et réjouissant : un orchestre de mandolines.

Libération

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