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Après la liquidation annoncée de l’usine Vencorex, dans l’Isère, la secrétaire de la fédération chimie et énergie de la CFDT, Laure Lamoureux, alerte sur les difficultés majeures auxquelles fait face tout le secteur de la chimie en Europe.
Pourquoi une fermeture de Vencorex pourrait-elle entraîner un effet domino dans le secteur ?
Il faut comprendre que quand un maillon casse, c’est toute la chaîne qui risque de s’écrouler, car les entreprises sont intégrées entre elles. Par exemple, le sel fabriqué par Vencorex, puis utilisé par les sites d’Arkema pour produire du chlore, est ensuite employé par Framatome, spécialisé dans le nucléaire. Si Vencorex ferme, ces entreprises devront se fournir ailleurs, potentiellement à l’autre bout du monde, avec le risque que les transports soient plus coûteux et plus polluants. On se retrouve face à une aberration écologique, en plus des emplois menacés, alors que la branche de la chimie représente 230 000 emplois directs et environ un million d’emplois indirects en France.
Les produits issus de la filière chimique sont présents partout. Leurs débouchés vont du sel utilisé dans le chlore pour l’eau potable à celui employé dans les feux d’artifice. Les filières ayant des débouchés plus «traditionnels» rencontrent les plus grandes difficultés, notamment celles prod
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