Ligue des champions : pour un PSG survitaminé, une descente bien Red

Ligue des champions : pour un PSG survitaminé, une descente bien Red

Главная страница » Ligue des champions : pour un PSG survitaminé, une descente bien Red

Le choc des huitièmes de finale de Ligue des champions cru 2024-2025 a accouché d’un match à sens unique, où le PSG a fait du leader incontesté de Premier League, Liverpool, sa chose durant… 85 minutes. Jusqu’à ce que le jeune Harvey Elliott, entré en jeu depuis quelques dizaines de secondes, enfonce un coin dans la défense parisienne après une relance de son propre gardien, le Brésilien Alisson, héros du match pour les Reds. Le match retour en terre anglaise dans six jours s’annonce électrique, tant l’édifice des Reds a paru fragilisé. Les joueurs du PSG, qui ont dominé à tous les étages – possession, agressivité à la perte du ballon, maîtrise technique –, devront néanmoins marquer, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire ce mercredi au Parc des Princes, malgré une palanquée d’occasions et pas moins de 27 tirs.

La mise en jambes voit rapidement les hommes de Luis Enrique mettre le pied sur le ballon et patiemment resserrer l’étreinte. Jusqu’à ce que la foudre tombe pour de bon une fois le quart d’heure de jeu passé. Après un corner laborieusement renvoyé par la défense anglaise, à la 20e minute, le Géorgien Kvaratskhelia, recrue phare du mercato hivernal du PSG, ouvre le score d’un tir enroulé du gauche. Mais l’arbitrage vidéo conclut à un hors-jeu d’un talon. Quelques instants plus tard, c’est Bradley Barcola qui est au duel avec son compatriote Konaté, et s’effondre à l’entrée de la surface. Mais cette fois, pas d’appel à l’assistance en images. Circulez, il n’y a rien à voir.

La marée parisienne ne reflue pas et c’est Dembélé puis Barcola qui se heurtent au portier des Reds, Alisson. 0-0 aux citrons et des statistiques affolantes, comme si le club de la capitale française affrontait les équipes qu’il réduit au rang de faire-valoir depuis janvier (Lille, Brest, Manchester City), et non pas celle qui roule sur le championnat anglais. 67 % de possession, deux fois plus de duels gagnés, 12 tirs à 1 (!).

La seconde période conserve les mêmes caractéristiques : longues séquences de ballons confisqués dans la moitié de terrain des Reds, récupérations à l’avenant, et deux joueurs en pères peinards au milieu de terrain, époustouflants de justesse : Vitinha et João Neves. Nouvelle poussée de fièvre à la 80e, lorsque le nouvel entrant, Désiré Doué, pousse Alisson à se détendre encore une fois pour préserver ses cages. Mohammed Salah, joueur de la saison pour l’équipe d’Arne Slot, sort du terrain après une prestation transparente. Un gamin de 21 ans, Elliott, prend sa place. Quelques instants plus tard, il marque, sur le deuxième tir des Reds.

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *