Au crépuscule de sa vie politique, André Chassaigne dresse un bilan aussi amer qu’un ministère

Au crépuscule de sa vie politique, André Chassaigne dresse un bilan aussi amer qu’un ministère

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Hormis pour les racistes et les poutinolâtres toujours prompts à collaborer – ce sont souvent les mêmes –, l’état du monde actuel ne donne pas vraiment de raison de se réjouir. André Chassaigne ne dira pas le contraire. Le député PCF s’apprête à tirer sa révérence et à quitter l’Assemblée. Il le fait en étant «fier» du travail accompli au Palais-Bourbon et ailleurs, comme maire, conseiller général, etc. Mais le bilan n’est pas vraiment rose.

Sur LCP mercredi 5 mars, l’élu coco a fait un constat aussi amer qu’un ministère : «J’ai commencé à militer à 16 ans. J’ai 75 ans. Je vis ce que je vis aujourd’hui comme vous, vous vivez ce que vous vivez, cette dérive planétaire sur les valeurs humanistes qu’on écrabouille, sur des individus qui deviennent des chefs d’Etat qui écrasent tout le monde, qui ont une forme d’immoralité. Et je me dis : tout ça pour ça ?» Et Chassaigne, en forme de résumé après avoir évoqué l’extrême-droitisation du pays, lance : «Je suis dans un monde qui est à l’opposé de ce que j’aurais voulu construire.» Voilà. Si vous êtes de gauche, gardez la pêche surtout.

Fin janvier, la plus célèbre moustache du Palais-Bourbon a annoncé qu’elle s’apprêtait à laisser sa place pour redevenir maire adjoint de Saint-Amant-Roche-Savine, dans le Puy-de-Dôme, et laisser sa chance à «une autre génération». «En quelque sorte un retour en toute humilité à mon premier mandat municipal», avait-il indiqué à l’AFP. Cette «autre génération» a donc du pain sur la planche.

Libération

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