Le mécénat de Thales à l’université de Créteil provoque un tollé sans précédent

Le mécénat de Thales à l’université de Créteil provoque un tollé sans précédent

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Comme bon nombre de ses homologues, l’Université Paris-Est-Créteil (Upec, dite Paris-XII, 40 000 étudiants et plus gros employeur du Val-de-Marne avec 3 000 agents) crie budgétairement famine. Comme d’autres, elle a donc monté en 2021 une fondation afin de récolter des fonds auprès de grandes boîtes soucieuses de jouer ponctuellement les entreprises citoyennes. A Créteil, c’est ainsi qu’a été créée une chaire universitaire dédiée à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, intitulée «Chaire handicap, emploi et santé au travail», dont le budget avoisine les 800 000 euros sur trois ans, et financée par BNP Paribas, Essilor, Malakoff Humanis et surtout Thales. Noble ambition, mais qui bute depuis sur d’inextricables enjeux financiers ou de carrière.

Cette chaire est pilotée par Karine Gros, maître de conférences en sciences humaines et sciences du vivant, mais qui ambitionne de passer directement au grade de professeur des universités, plus valorisant et mieux rémunéré. Et sans passer par le processus habituel, avec appel à candidatures plurielles, et sans devoir afficher au moins dix publications dans diverses revues, comme c’est normalement la règle. Dans le microcosme universitaire, on appelle ça obtenir un «poste à moustache».

Quitte à exercer une forme de pression auprès de la présidence de la fac de Créteil, comme dans ce mail

Libération

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