:quality(70):focal(2892x1359:2902x1369)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/KJ3NQCMMY5EERD4J2E5NIQQHDY.jpg)
Pour la Russie, l’ennemi c’est désormais l’Europe et non plus les Etats-Unis qui, par un spectaculaire renversement d’alliances, ont rompu le lien transatlantique et abandonné l’Ukraine à son sort pour en finir avec une guerre jugée secondaire. Les déclarations menaçantes de Moscou se multiplient donc, alors que l’Union a sonné, ce jeudi‚ au cours d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement, la mobilisation générale afin de se doter rapidement d’une défense crédible tout en augmentant son aide à Kyiv pour pallier la défection américaine. «L’Europe est confrontée à un danger clair et immédiat et doit être en mesure de se protéger, de se défendre, tout comme nous devons donner à l’Ukraine les moyens de se protéger et d’œuvrer en faveur d’une paix juste et durable», a ainsi déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Les Russes parient sur le fait que leurs coups de menton aideront à faire basculer de leur côté des opinions publiques européennes qui n’ont connu que la paix et sont peu enclines à faire les sacrifices nécessaires pour se réarmer.
Au lendemain de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron au cours de laquelle le chef de l’Etat a qualifié la Russie de «menace pour la France et pour l’Europe» et évoqué l’extens
Leave a Comment