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Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.
Elles sont profilées, acérées, splendides : les santiags noires à talon biseauté que porte Ivy Pochoda ce jour de mi-février où on la rencontre à Paris. Elles vont comme un gant à Dios et Florida, son huitième roman. Un western contemporain, une chevauchée sauvage qui se finit en duel au soleil, à Los Angeles. Avec cette particularité que la baston oppose deux femmes qui, en solo ou ensemble, sèment et récoltent la violence sans motivation précise. Juste par rage ontologique. Ivy Pochoda y confirme sa singularité, portée par un verbe affirmé, musclé, sensoriel. Apparue sur la scène littéraire en 2010, cette ex-joueuse professionnelle de squash a rapidement marqué des points avec des romans noirs qui mettent en scène des communautés dans une approche ambitieuse, à la fois topographique (la ville, souvent Los Angeles, est un personnage en soi), économique, culturelle et psychologique. Le crime et l’intrigue policière irriguent ces immersions sociales où la vulnérabilité et l’invisibilisation, à commencer par celles des femmes, est centrale.
Ambition, engagement, affirmation stylistique : Pochoda est un bon
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