«Je suis devenue vocale quand je me suis sentie libre d’avoir du plaisir» : les femmes ont leur mot à jouir

«Je suis devenue vocale quand je me suis sentie libre d’avoir du plaisir» : les femmes ont leur mot à jouir

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Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.

Quand il s’agit de vivre en appartement, deux catégories de personnes se dessinent. Celles qui considèrent les bruits coquins des voisins comme faisant partie du contrat social, voire collent l’oreille contre le mur. Et puis celles qui ne les supportent pas, levant les yeux au ciel, hurlant d’arrêter. Si vous appartenez à la seconde catégorie, Alice (1) serait votre pire cauchemar : «Avec ma meuf, on ne sait plus trop faire l’amour sans crier ou faire de bruit. Pas pratique quand on est en coloc…» rit la bisexuelle de 30 ans, qui travaille dans la communication à Paris. Elle l’assure, pas de simulation chez elle. Les décibels montent avec l’intensité de l’orgasme. «Quand j’atteins un certain palier, c’est tellement énorme qu’il m’est impossible de le vivre en silence. Je m’autorise alors à faire beaucoup de bruit, sans me contrôler.»

Gémir, susurrer, chuchoter, haleter, râler, crier, peut-être même pour certaines miauler, grogner, bêler, bramer. Mais aussi parler, demander, suggérer, intimer, guider, ordonner, commander… Les sons au lit faits par des femmes sont souvent associés à de la simulation

Libération

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