Le palais présidentiel sud-coréen à Séoul touché par un ballon de déchets envoyé par la Corée du Nord

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Corée du Nord, l’escaladedossier

Le gouvernement sud-coréen a indiqué ce jeudi 24 octobre qu’un ballon envoyé par leur voisin du Nord et rempli de messages insultants envers le chef de l’État et son épouse, a explosé sur leur résidence de Séoul.

Un cadeau empoisonné venu du ciel. Un ballon blanc nord-coréen plein de déchets a atteint, ce jeudi 24 octobre, le complexe présidentiel de Séoul, ont indiqué les autorités sud-coréennes dans un contexte de vives tensions entre les deux pays. Le ballon «a explosé en l’air et les débris ont été dispersés autour des bureaux de Yongsan» tôt ce jeudi, a indiqué le service de sécurité du président, dans un communiqué à l’AFP faisant référence au palais présidentiel. Le contenu du ballon «ne présentait aucun risque», a assuré la même source.

Phénomène

Depuis mai, la Corée du Nord régulièrement bombarde le Sud avec des ballons d’ordures, en représailles, selon elle, à de la propagande envoyée par des activistes du Sud. Selon le journal sud-coréen Chosun Daily, le ballon contenait des tracts ridiculisant le président sud-coréen et sa femme Kim Keon Hee, avec des photos du couple associées à des commentaires insultants : «heureusement que le président Yoon et sa femme n’ont pas d’enfants» ou «la Corée du Sud est le royaume de Keon Hee». Cette attaque fait référence aux soupçons qui visent la première dame sud-coréenne. Elle aurait participé à un système de manipulation d’actions et s’être immiscée dans la désignation des candidats du parti conservateur au pouvoir, le People Power Party, avant les élections générales d’avril.

C’est la seconde fois que le bureau du dirigeant sud-coréen, situé dans le centre de Séoul et situé dans une zone d’exclusion aérienne, est directement touché par des ballons lancés depuis le Nord, le premier incident ayant eu lieu en juillet dernier. Ce nouvel envoi intervient quelques jours après que Kim Yo Jong, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, a accusé des activistes du Sud d’envoyer des documents anti-Pyongyang vers le nord, et Séoul d’envoyer des drones vers sa capitale.

Libération

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