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Fin de la paralysie. Le trafic a repris normalement samedi matin au départ et à l’arrivée de la gare du Nord à Paris, l’une des plus fréquentées d’Europe, qui est restée bloquée vendredi toute la journée après la découverte d’une bombe de 500 kg datant de la Seconde Guerre mondiale, a indiqué la SNCF. Ces perturbations ont affecté la région parisienne et tout le nord de la France, touchant 500 trains et 600 000 passagers, a chiffré le Parisien.
«Le trafic a repris normalement, tout est ouvert, tout circule normalement», a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’entreprise ferroviaire. Les trains à grande vitesse à destination de Londres ou de Bruxelles ont repris «comme un samedi normal», a précisé Eurostar. Deux TGV ont été ajoutés au plan de transport de samedi, l’un au départ de Paris et l’autre au départ de Londres, pour prendre en charge les passagers qui n’ont pu embarquer vendredi, a ajouté le groupe ferroviaire franco-britannique qui fait rouler les trains entre Paris, Londres et le Benelux.
Une opération de déminage exceptionnelle a eu lieu dans la journée de vendredi. «Une bombe de 500 kilos avec 200 kilos d’explosifs à l’intérieur, c’est assez rare», avait souligné le ministre délégué aux Transports français Philippe Tabarot. Les écoles et des riverains ont été évacuées. Une partie du boulevard périphérique et de l’autoroute A1 ont été fermées pendant l’opération, et 300 policiers mobilisés pour sécuriser le périmètre. L’opération a été achevée à 16 heures.
C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif a été découvert, à 2,5 km de la gare du Nord, «à deux mètres de profondeur par un engin de terrassement», dans une zone «connue pour ces vestiges de la Seconde Guerre mondiale», avait précisé la SNCF à Libération.
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