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Le 6 janvier, Justin Trudeau annonçait sa démission du poste de Premier ministre du Canada, qu’il occupe depuis novembre 2015. En pleine tempête politique, il tirait les leçons de son impopularité provoquée par la vie chère, la crise du logement et une politique d’immigration jugée trop généreuse. Une partie de son propre camp, le Parti libéral (PLC), lui a tourné dos, comme la vice-Première ministre, Chrystia Freeland, qui a démissionné mi-décembre en signe de désaccord avec sa politique.
De nouvelles élections à la Chambre des communes doivent donc être convoquées, d’où sortira le prochain chef du gouvernement. Avant de fixer la date du scrutin, le PLC devait désigner son candidat, ce qui sera fait dimanche 9 mars, à l’issue d’un vote de 400 000 militants. En janvier, il ne faisait pas de doute que le Parti conservateur obtiendrait la majorité des sièges, et enverrait son dirigeant, Pierre Poilievre au 24, promenade Sussex à Ottawa, la résidence officielle du Premier ministre du Canada.
Mais en deux mois, le paysage a changé. Le retour de Donald Trump à la Maison Blan
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