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«Est-ce que tu voteras à nouveau pour un pédophile ?» Depuis plusieurs semaines, le slogan fleurit sur les murs de différents quartiers de La Paz. Il fait référence à Evo Morales, accusé de traite sur mineure et visé par un mandat d’arrêt depuis octobre. L’ex-président est soupçonné d’avoir eu une liaison avec une adolescente de 15 ans lorsqu’il était à la tête du pays en 2015, avec qui il aurait eu un enfant. Pour Morales, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une persécution judiciaire orchestrée par le gouvernement de Luis Arce. Les deux hommes, autrefois alliés au sein du MAS (Mouvement vers le socialisme), fondé par Morales, sont en guerre ouverte depuis plusieurs mois avec la prochaine présidentielle en ligne de mire. «Je dénonce au monde qu’une justice partiale et soumise au gouvernement d’Arce me persécute et me condamne en un temps record», dénonçait le second en janvier.
Ces derniers mois ont montré que la capacité de Morales à mobiliser dans la rue a faibli. Fin septembre, l’ex-président et ses partisans entament une «Marche pour sauver la Bolivie» de 190 kilomètres à travers l’Altiplano bolivien. Le point d’arrivée : La Paz et plus précisément le siège du gouvernement, accusé d’être à l’origine de la crise économique qui frappe le pays. «Si Lucho [Luis Arce, n
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