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Le secteur photovoltaïque vit un paradoxe. L’année 2024 a été celle de tous les records. En battant, en fin d’année, son record d’installation pour le septième trimestre de suite, la production d’énergie solaire a battu elle aussi un record annuel : avec 23,3 TWh, elle est la quatrième source en France. Et si, avec 4,3 % de la production totale, le photovoltaïque reste, chez nous, loin derrière le nucléaire, il dépasse pour la première fois le thermique (gaz, fioul et charbon combinés). Au vu des projets déjà programmés – malgré l’annulation récente par TotalEnergies d’un projet important en Guyane – et de l’appétit des Français pour l’autoconsommation, rien ne semblait pouvoir empêcher le secteur de poursuivre sa progression. Mais le gouvernement a brisé la volupté solaire…
Le coup de grisou a un petit surnom : «S21», un arrêté tarifaire publié en octobre 2021 et qui détermine les conditions d’éligibilité pour que les installations photovoltaïques puissent bénéficier de l’obligation d’achat. Début 2025, un projet de révision du gouvernement a proposé notamment une baisse
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