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Elle aura bloqué le trafic ferroviaire de la gare du Nord pendant près d’une journée, et empêché la circulation sur une partie du périphérique parisien : la bombe britannique de 500 kg retrouvée sur les voies conduisant à la gare parisienne nous rappelle que le passé de la Seconde Guerre mondiale est encore là, sous nos pas. Elle crée soudain le doute : ai-je une bombe vieille de 80 ans et prête à exploser au pied de mon immeuble ou au fond de mon jardin ? Le risque est bien réel : ces munitions contiennent des quantités importantes d’explosifs militaires qui peuvent devenir instables avec le temps, et la dégradation de leur enveloppe métallique n’arrange rien. Mais pour répondre plus précisément à la question, il faut esquisser la géographie des bombardements de la Seconde Guerre mondiale : on sait souvent que la Normandie et le nord de la France ont été massivement touchés par l’aviation alliée, mais la région parisienne n’y a pas échappé.
Rembobinons. Si l’Allemagne a été le premier pays visé par l’aviation alliée, ses alliés et tous les pays qui lui ont apporté une aide économique et militaire ont été également touchés de 1942 à 1944. Occupée militairement par l’Allemagne, la France, qui s’est engagée dans la voie de la collaboration à l’instigation du go
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