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Economie de guerre, économie de guerre… Il ne suffit pas de répéter le terme pour que cela devienne une réalité. Depuis juin 2022, le gouvernement a construit un discours qui ne se traduit pas dans les faits, mais amène à se poser des questions sur les conséquences d’un possible engrenage vers la guerre.
L’économie de guerre est difficile à définir, car elle est souvent un constat a posteriori. Le basculement depuis une économie de paix est souvent brutal du point de vue historique, ce qui ne permet pas d’identifier facilement quand cette transition se produit. Néanmoins, quelques paramètres peuvent être identifiés.
Dans une économie de guerre, la société passe d’une économie de marché, libérale, à une économie planifiée. Face aux besoins des armées, l’Etat ne peut pas se permettre de laisser les choses au hasard. Les soldats doivent avoir les équipements et les matériels dont ils ont besoin sans retard, ni aléa. La seule solution est de mobiliser les ressources de l’économie et d’organiser la société autour de l’effort de guerre, avec un certain degré de planification.
Ceci est d’autant plus nécessaire qu’en grande partie, l’économie et la population sont mobilisées. Au plus fort de la Première Guerre mondiale, la France a consacré 25 % de son PIB à la guerre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis y ont consacré jusqu’à 43 % de leur PIB. Ceci va de pair avec une mobilisation de la population dans les armées ou les entreprises en appui de l’effort de guerre. La déf
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