Evasion d’Amra : un ex-complice de Redouane Faïd fait partie des mis en examen

Evasion d’Amra : un ex-complice de Redouane Faïd fait partie des mis en examen

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Saïd Agouni, déjà condamné pour l’attaque d’un fourgon blindé en 2011 aux côtés du braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, a été mis en examen et écroué vendredi 7 mars à Paris dans l’enquête sur l’évasion meurtrière de Mohamed Amra, a appris ce mardi l’AFP de sources proches du dossier. Agouni, Lillois âgé de 47 ans, fait partie des 27 personnes soupçonnées d’être impliquées dans la préparation, l’évasion ou la fuite du narcotrafiquant Mohamed Amra.

Dans cette information judiciaire, les chefs d’inculpation sont variés – meurtres, tentatives de meurtre, évasion, le tout en bande organisée, et association de malfaiteurs – et les plus élevés font encourir la réclusion criminelle à perpétuité. Selon l’une des sources proches du dossier, lui est poursuivi pour associations de malfaiteurs criminelle et correctionnelle. Vendredi, il a été placé à l’isolement.

«A ce stade des investigations, nous ne savons pas précisément les faits reprochés à notre client, qui s’est pourtant expliqué lors de sa garde à vue et de son déferrement», ont réagi ses avocats, Mes Josselin Guillon et Julia Le Floc’h Abdou. «Notre client n’a aucune implication dans l’évasion et la fuite de Mohamed Amra, qu’il ne connaît pas. Dans ce dossier tentaculaire, il nous semble que son passé judiciaire pèse plus lourd dans la balance que les actes qui peuvent réellement lui être reprochés», ont-ils déploré.

Saïd Agouni était connu de la justice pour sa condamnation dans l’attaque d’un fourgon blindé en 2011, où l’accusation le considérait comme le logisticien. En mars 2020, la cour d’appel de Douai l’a reconnu coupable de complicité de vols à main armée, arrestation, enlèvement, détention ou séquestration, et de destruction de véhicules par aide et assistance. Il avait alors écopé de 15 ans de réclusion criminelle. Ayant déjà purgé une partie de sa peine en détention provisoire, puis ayant vu sa peine aménagée en semi-liberté, il était libre lorsqu’il a été interpellé lundi 3 mars par l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO), a précisé une source proche du dossier.

Depuis l’arrestation de Mohamed Amra en Roumanie le 22 février, plusieurs salves de mises en examen ont eu lieu à Paris. Parmi elles, des membres présumés du commando ayant libéré Amra le 14 mai 2024, en tuant deux agents pénitentiaires et en en blessant trois autres. Mais aussi des personnes semblant avoir un rôle plus secondaire, pour la plupart écrouées et placées à l’isolement : certaines sont soupçonnées d’avoir aidé à la préparation d’autres tentatives d’évasion d’Amra, à son évasion effective le 14 mai (en volant les véhicules par exemple…) ou dans sa fuite (en louant des appartements, etc).

Libération

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