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D’abord, une sensation de déjà-vu : une tête blonde surgit du haut des marches, seule, un bombardier, couleur havane, sur les épaules. La candeur sur le visage, mais le porté haut. Louane, on ne l’avait jamais vue avant. Pourtant, sa frimousse nous est si familière qu’à peine un «bonjour», et on néglige la plus élémentaire des règles de politesse. Au débotté, elle jette un «tu», on lui rend la pareille. Sans tarder, on parcourt ses vieux souvenirs comme deux vieilles branches autour d’un zinc. 2009 : l’Ecole des stars. 2013 : demi-finale du télécrochet The Voice. 2014 : la Famille Bélier et ses 7,7 millions d’entrées. 2015 : césar du meilleur espoir féminin. 2016 : une victoire de la musique pour son premier album Chambre 12 vendu à plus de 1,2 million d’exemplaires… L’artiste s’est installée dans nos vies, sans trop se presser. Cette proximité, on ne se l’explique pas vraiment. Si ce n’est qu’à seulement 28 ans, Louane compte déjà plus de dix ans de carrière et qu’elle sera, le 17 mai sur la scène de l’Eurovision à Bâle (Suisse), le visage de la France.
Ce matin-là, dans une brasserie parisienne guindée, bien loin de son Montmartre d’adoption où elle se siffle «un café ou un verre de vin de blanc» quotidiennement en terrasse, une fois n’est pas coutume : elle s’est fait attendre alors que dans le salon d’à-côté, connectés en visio, des représentants des plateformes de streaming s’impatientaient. Louane s’attaque au énième service après-vent
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