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Médias
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Les sénateurs ont approuvé mercredi 23 octobre une proposition de loi portée par la droite pour éviter une budgétisation du financement de France Télévisions, Radio France et consorts, tout en remettant sur la table une éventuelle réforme de la gouvernance du secteur.
Depuis la fin de la redevance, décidée par Emmanuel Macron en 2022, aucun véritable mode de financement de l’audiovisuel public n’a été sanctuarisé. De quoi laisser entrevoir une intégration l’année prochaine du financement de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, TV5 Monde, Arte et l’INA au budget de l’Etat. Une issue qui suscitait des craintes pour l’indépendance de ces entreprises. Pour y remédier, une proposition de loi organique portée par quatre sénateurs de droite et du centre fait son chemin en urgence au Parlement. Mercredi 23 octobre au soir, le Sénat a ainsi approuvé la pérennisation du mécanisme actuel de financement de l’audiovisuel public par l’affectation annuelle d’un montant de TVA. Une solution par défaut soutenue par Rachida Dati. La ministre de la Culture a profité des débats pour défendre à nouveau une future réforme de la gouvernance du secteur, un sujet beaucoup plus sensible.
«Pour avoir un audiovisuel public fort, il faut que son financement soit tout aussi fort, sanctuarisé», a lancé devant les sénateurs Rachida Dati, favorable à la proposition de loi organique adopté
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