EN IMAGES – Au Liban, un mois de guerre et de destruction

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Dans l’œil de Libé

Les frappes israéliennes visant les fiefs du Hezbollah se poursuivent, avec un bilan humain qui dépasse désormais les 1 550 morts. Un mois après le début des bombardements, Israël a intensifié ses attaques.

publié aujourd’hui à 17h35

Dans le quartier de Basta, dans le centre de Beyrouth, le 13 octobre. Un habitant est venu récupérer ses affaires après le raid israélien qui a touché deux immeubles.

Aline Deschamps/Libération

L’armée israélienne détruit des immeubles résidentiels, comme ici à Basta, le 13 octobre. Vélos, affaires personnelles et jouets jonchent les gravas.

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Des portraits de Rouhollah Khomeyni, ancien Guide de la révolution de l’Iran, dans une rue où deux immeubles ont été détruits par un raid israélien à Basta, un quartier densément peuplé de Beyrouth. L’attaque a fait 22 morts et près de 120 blessés le 10 octobre.

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La guerre accentue les souffrances d’un Liban déjà exsangue, affaibli par la crise économique de 2019, puis par l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth en 2020. Dans le quartier de Basta, à Beyrouth, le 13 octobre.

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Les civils sont majoritairement touchés, comme à Basta, un quartier populaire mixte sunnite et chiite de Beyrouth, ville lourdement bombardée.

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Depuis le début des frappes, près de 1,2 million de Libanais ont fui le sud du pays et la banlieue sud de la capitale. A Beyrouth, le 9 octobre.

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Aya a fui Baalbek depuis plus de deux semaines avec sa famille. Elle est accompagnée de sa sœur Zeinab, sur la plage de Ramlet el-Baïda, le 21 octobre. «Nous avons peur pour ceux que nous aimons. Je suis surprise par le silence des pays arabes et des pays étrangers face à ces massacres d’enfants. Mais nous avons été élevés avec fierté et dignité, et le Liban est notre pays. Nous ne le quitterons pas et nous ne l’abandonnerons pas.»

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Sur la corniche sont disposés des habitations de fortune, des tentes, des matelas en mousse, des bouteilles d’eau et des points de distribution de nourriture. Des déplacés habitent dans leur voiture. A Beyrouth, le 9 octobre.

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Le gouvernement libanais, en pleine crise politique et sans président depuis deux ans, n’arrive pas à s’organiser. La société civile pallient les manquements de l’Etat. Le long de la corniche de Beyrouth, certains proposent leurs services de barbier ou de coiffeur, d’autres distribuent des couvertures ou des bouteilles d’eau.

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A Beyrouth, mardi 22 octobre. Deux garçons du quartier de Tayouneh posent devant la banque de micro-crédits Al-Qard al-Hassan visée par les frappes israéliennes dans la soirée du 20 octobre.

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A l’hôpital Geitaoui de Beyrouth, l’unique unité des grands brûlés du pays, le personnel soignant est débordé. Les blessés graves affluent, après avoir été touchés par les frappes. C’est le cas de Mohammed, 11 ans. Il a été blessé par les tirs israéliens dans le sud du Liban. Sa tante tente de le réconforter.

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Le mari de Suheir Anani a lui aussi été touché par un missile israélien, le 7 octobre. Elle veille auprès de lui à l’hôpital des grands brûlés de Geitaoui, à Beyrouth.

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Une habitante du quartier de Basta, après un bombardement massif. A Beyrouth, le 13 octobre.

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Les ONG jouent un rôle crucial en venant en aide aux déplacés, même si la solidarité est parfois limitée par des tensions communautaires. Certains quartiers de Beyrouth, notamment les plus aisés, craignent l’arrivée des déplacés chiites. Le 9 octobre, à Beyrouth, des volontaires de The Bake Atelier ont transformé le café en cantine collective à Achrafieh. Ils distribuent jusqu’à 2 000 repas par jour pour les milliers de déplacés.

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Aminata Kamara, 30 ans, est une employée de maison sierra-léonaise arrivée au Liban en 2022. Elle a travaillé dans le sud du pays, sans savoir exactement dans quelle ville elle se trouvait. Quand les bombardements israéliens ont débuté, son employeuse a pris la fuite. Aminata Kamara s’est retrouvée seule dans la maison, sans moyen de transport, ni argent ou passeport. Aujourd’hui, elle se trouve dans un refuge créé à l’initiative d’un groupe de jeunes Libanais.

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Comme il n’y a plus de places dans les refuges gouvernementaux, les Libanais déplacés installent leurs abris précaires (tentes, matelas au sol, voiture) le long du littoral de Beyrouth. Sur la plage de Ramlet el-Baïda, le 15 octobre.

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