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Un adolescent de 17 ans, interpellé lundi en Haute-Saône puis placé en garde à vue, a été présenté jeudi 13 mars à un juge d’instruction antiterroriste à Paris pour des soupçons de projet d’action violente, a appris l’AFP de sources proches de l’enquête, confirmant des informations du Parisien et de franceinfo. Le suspect a été arrêté «porteur d’un couteau», selon l’une de ces sources, devant un établissement scolaire, précise la station. Le suspect, qui se revendique du groupe Etat islamique selon ces deux médias, envisageait «des cibles juives ou chrétiennes», mais ce projet restait toutefois «peu précis», a souligné cette source.
A l’issue de son interrogatoire jeudi de première comparution, le magistrat décidera de mettre ou non l’adolescent en examen, dans cette information judiciaire ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a confirmé le parquet national antiterroriste (Pnat). D’après nos confrères, le jeune homme avait été suivi par les renseignements territoriaux pour radicalisation entre 2022 et le début de l’année 2024. Son suivi avait repris en mars 2025, après que la direction générale de la sécurité intérieure avait relevé dans des conversations sur la messagerie cryptée Telegram son intention de «passer à l’acte pendant le ramadan» 2025, a ajouté une source proche du dossier.
Le ministère public a requis son placement en détention provisoire. Les investigations à venir, «confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) […], permettront de confirmer les cibles exactes du projet d’action violente et son imminence», a souligné le Pnat. Le parquet s’est saisi mardi de la procédure, d’abord ouverte par le parquet de Vesoul.
Il s’agit du «premier» projet d’action violente déjoué en 2025, a encore précisé le Pnat. Les précédents attentats en France datent de janvier, quand un homme de 32 ans avait blessé au couteau une personne en criant «Allah Akbar» dans un supermarché d’Apt (Vaucluse). Puis de février, quand un ressortissant algérien a tué un passant près d’un marché à Mulhouse.
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