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La balle est dans son camp. Et risque d’y rester coincée. Deux jours après que Washington et Kyiv se sont mis d’accord pour un cessez-le-feu de trente jours entre la Russie et l’Ukraine, comme première étape vers une sortie de la guerre, Vladimir Poutine s’est enfin exprimé. «Nous sommes d’accord avec la proposition de mettre fin aux hostilités. Mais nous partons du principe que cette cessation devrait conduire à une paix durable et éliminer les causes profondes de la crise.» Comment dire que vous n’êtes prêt à aucune concession, sans le dire.
Alors que Kyiv se réjouissait d’avoir rattrapé le coup avec Washington, que le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio pressait Moscou d’accepter la trêve «sans conditions» préalables, et Donald Trump disait l’espérer vivement, Vladimir Poutine, lui, n’a pas bougé de ses positions, les mêmes depuis trois ans. Les fameuses «causes profondes de la crise», du point de vue de Poutine, sont les velléités de l’Ukraine à vouloir intégrer l’Otan, son refus obstiné d’abandonner des territoires que Moscou a pourtant déjà inscrits dans sa Constitution et de se débarrasser d’un président décidément peu conciliant. Ce jeudi 13 mars, au moment même où les émissaires américains posaient
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