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Quand ils parlent de sexe, les 18-29 ans aiment volontiers évoquer leur «sexfriend», leur «ami·e avec un plus», leur «copain de lit» ou leur «amimour». Mais de quoi parlent-ils ? De sexualité ou d’amitié ? Couchent-ils ensemble ou pas vraiment ? Sont-ils en couple ? A tenter de comprendre ce qui se passe sexuellement chez les 18-29 ans, sondages et enquêtes ont affirmé tout et son contraire : dopés par les applis de rencontres, ils seraient la génération Tinder, garçons et filles hypersexualisés ; ou bien la «génération no sex» qui aurait perdu le goût du contact physique, avec le Covid et la virtualisation de la vie affective. D’autres études récentes, quant à elles, permettent mal de dégager les grandes évolutions car elles englobent l’ensemble de la population française, tous âges confondus.
Menée par l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 2023, une grande enquête intitulée «Envie» (Enquête sur la vie affective des jeunes adultes) donne enfin des chiffres récents et fiables (1) car adossés à un échantillon représentatif de plus de 10 000 personnes de 18-29 ans. «Ni explosion sexuelle, ni récession», la vie sexuelle des jeunes a sensiblement évolué ces dernières années, marquée par une augmentation significative du nombre de partenaires chez les hommes comme chez les femmes – fait remarquable –, comme par un fort désir de diversifier le champ de l’intime, en expérimentant de nouvelles formes de
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