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Friedrich Merz a fait campagne sur le thème de la discipline budgétaire et il ne lui a fallu que quelques jours pour changer radicalement d’avis, une fois sa victoire aux législatives anticipées de fin février engrangée. En réussissant, ce vendredi 14 mars, à négocier un accord à l’arraché avec les écologistes, le chrétien-démocrate anti-Merkel est désormais en mesure de faire voter le plus grand programme de dépenses militaires et d’infrastructures de l’histoire de l’Allemagne depuis la fin de la guerre. Le tout alors qu’il n’a pas encore de gouvernement et qu’il n’est pas encore élu chancelier.
En levant leur véto, les députés écologistes offrent à Merz la majorité des deux tiers nécessaires pour faire amender la constitution, lors d’un vote mardi, et assouplir les règles d’endettement du pays. Cet accord va «remettre l’Allemagne debout», assure Lars Klingbeil, le président du Parti social-démocrate (SPD), avec qui Friedrich Merz négocie actuellement la formation d’une coalition. Avec ce plan, «il ne manquera plus aucun moyen
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