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A la barre
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Devant la cour criminelle du Vaucluse, parmi les cinq accusés interrogés ce jeudi 24 octobre, un électricien de 55 ans a livré une défense essentiellement centrée sur sa personne.
Avertissement
«Libération» couvre jusqu’à la fin de l’année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
Il sait qu’il parle trop fort, trop vite. Il a pourtant essayé de baisser d’un ton comme le lui avait conseillé son avocate, confesse-t-il après plus de deux heures d’interrogatoire. «Mais je ne peux pas !» tranche Patrice N., 55 ans, devant la cour criminelle du Vaucluse, où il est jugé aux côtés de Dominique Pelicot et de 49 autres accusés, au procès des viols de Mazan. Il comparaît libre et a débarqué ce jeudi 24 octobre, chemise noire sur larges épaules, en tendant ses bras de chaque côté de la barre, avec l’air de vouloir en découdre et une formule désormais éculée : «Je reconnais les actes, mais aucune intention de violer.» Gisèle Pelicot se raidit petit à petit sur son siège, installée derrière ceux de ses avocats. Dans la voix de cet accusé, elle n’existe presque pas.
Patrice N. est électricien dans le Vaucluse. Lui aussi assure qu’il a cru être invité à participer à un jeu de couple, lorsque Dominique Pelic
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