:quality(70):focal(1048x497:1058x507)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/FFVKLHRULNHQVGMSOCDNZPGSDU.jpg)
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les autorités françaises cherchaient désespérément à faire comprendre à la population que les enjeux internationaux pourraient bientôt les concerner directement. L’électrochoc causé par la dégradation des relations avec les Etats-Unis et le discours d’Emmanuel Macron sur la menace russe ont fait sortir des limbes la question de la défense nationale. Avec elle a ressurgi dans le débat public le serpent de mer du service militaire obligatoire, soit la mise à disposition de la nation d’une armée de masse à bas coût, qui serait envoyée de force pour défendre les frontières en cas de besoin. Une idée pourtant délaissée depuis que la France est dotée de la dissuasion nucléaire, et dont l’abandon a été entériné par la loi du 28 octobre 1997, bien accueillie par l’opinion publique – Emmanuel Macron est ainsi le premier président de la Ve République à ne pas avoir «fait son service».
Dans un sondage publié le 8 mars par Ouest France, 61 % des interrogés se disent «favorables au rétablissement d’une forme de service militaire obligatoire». Et ce samedi 15 mars, dans un sondage
Leave a Comment