:quality(70):focal(4095x2435:4105x2445)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/LQRCVEI2KVACHH3MFHMUEG2QKQ.jpg)
Bien que certaines compagnies, telles AOC ou Les Mains, les pieds et la tête aussi de Mathurin Bolze, pour s’en tenir aux cas récents, en aient développé l’usage, le trampoline n’est pas l’agrès le plus fréquent dans le cirque contemporain. Du moins en représentation, son emploi étant souvent circonscrit à la partie pédagogique. Sans doute car il est encombrant et nécessite un temps d’installation difficilement conciliable avec l’enchaînement des autres numéros.
Un souci éventuel que n’a pas Damien Droin, acrobate passé par le Cnac (Centre national des arts du cirque, de Châlons-en-Champagne) qui, à la tête de la troupe toulonnaise, Hors surface, créée en 2010, poursuit sa «recherche d’un langage artistique original où la question du mouvement vient interroger celle de l’espace». Ce qui, si on suit bien, permet d’élever le débat d’au moins quelques mètres au-dessus du sol. D’autant qu’en matière de propulsion, ledit trampoline en impose. A fortiori s’il n’y en a pas un, mais deux, assemblés à un astucieux échafaudage amovible que complète une grande paroi verticale en plexi finissant de favoriser l’exécution de figures, parfois synchronisées, aussi ébouriffantes que fluides.
La note d’intention parle de «révolte intérieure», de «moments de vertiges et de doutes», de «part d’ombre et de courage qu’on croyait enfouis» et de
Leave a Comment