Un homme avoue avoir drogué et violé une quinzaine de femmes près de Montpellier

Un homme avoue avoir drogué et violé une quinzaine de femmes près de Montpellier

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Un nouveau cas de viols multiples avec soumission chimique. Selon le Midi Libre, un homme, paysagiste de 34 ans, «a été interpellé mardi 11 mars par les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez, près de Montpellier». L’homme, incarcéré vendredi, a avoué avoir drogué puis violé une quinzaine de femmes, y compris des mineures, à l’ouest de Montpellier (Hérault).

Il a été identifié dans le cadre d’une enquête lancée par deux plaintes reçues en janvier dernier. Le procureur, Fabrice Bélargent, a détaillé à Ici Hérault ce que la première plaignante a rapporté à la police. Le paysagiste aurait commencé par discuter avec sa cliente autour d’un café. «Au cours de la conversation celui-ci [demande] du paracétamol prétextant un mal de tête», explique le procureur. Après être allée chercher un comprimé, la victime explique «avoir eu une perte de mémoire à compter de cet instant et s’être réveillée dans son lit». Des traces de benzodiazépines (des anxiolytiques) ont été retrouvées dans ses urines «alors qu’elle ne prenait pas ce traitement». Une troisième plainte, datant d’octobre, pourrait être liée à l’affaire. La plaignante dit s’être retrouvée «dans son lit, couverte d’un simple drap alors que le paysagiste était venu faire des travaux quelque temps avant».

Lors de sa garde à vue, le suspect a reconnu avoir drogué et violé une quinzaine de victimes, y compris des mineures. Il utilisait de l’alprazolam, un traitement contre l’anxiété connu sous le nom de Xanax. Il affirme «avoir filmé les faits et avoir agi sous l’emprise de cocaïne», précise le parquet de Montpellier, au Parisien. Il n’aurait aucun antécédent judiciaire. La compagnie de gendarmerie de Castelnau est en charge de l’enquête. Elle recherche dorénavant les autres victimes. Le suspect est mis en examen pour «viols avec administration d’une substance à la victime à son insu pour altérer son discernement ou le contrôle de ses actes, et administration de substance nuisible avec préméditation ayant porté atteinte à l’intégrité physique d’une personne».

Libération

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