«Magma», avec Marina Foïs, marque contre son volcan

Dans sa première partie, Magma suit à la lettre le programme d’un film catastrophe : surveillant la Soufrière, ensemble volcanique en activité, depuis l’observatoire volcanologique de Guadeloupe, Katia Reiter (Marina Foïs) et son apprenti Aimé (Théo Christine, vu dans Suprêmes et Vivre, mourir, renaître), originaire de la région, découvrent les signes d’une potentielle éruption. Tels le brave shérif des Dents de la mer, ils se trouvent alors pris en étau entre prudence rationnelle et ingérence politique, ici du préfet local à qui Katia rapporte ses prévisions. En bon suppôt de la politique macroniste dans les territoires hors métropole (large portrait encadré de ce cher Président à l’appui), celui-ci préfère se préoccuper de l’opinion du public que veiller à sa sécurité, quitte à recourir à des mesures absurdes. D’abord confinés sans raison, les habitants commencent à regagner illégalement leurs foyers – pile au moment où, sur la Soufrière, les signaux passent au rouge pour de bon. Se dévoile ainsi l’ambition de Cyprien Vial avec ce Magma au titre équivoque : détourner les prémices du disaster movie en faisant de cette atmosphère él

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