Affaire Nekfeu : poursuivie pour «non-représentation d’enfant», l’ex-compagne du rappeur condamnée à deux mois de prison avec sursis

Affaire Nekfeu : poursuivie pour «non-représentation d’enfant», l’ex-compagne du rappeur condamnée à deux mois de prison avec sursis

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C’est un volet d’une histoire qui semble tellement plus complexe. Mme B., ex-compagne du rappeur Nekfeu, a été condamnée ce mercredi 19 mars à deux mois de prison avec sursis par la 26e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour non-représentation d’enfants. Dans le détail, Mme B. a été condamnée pour certaines dates mais relaxées pour d’autres, notamment parce que Ken Samaras – le vrai nom du rappeur – n’a pas apporté la preuve qu’il s’était présenté pour exercer son droit de visite et d’hébergement. Contactée par Libération, l’avocate de Mme B., Me Florence Fekom, annonce que sa cliente va faire appel.

L’artiste de 34 ans reprochait à son ex-compagne de 32 ans de ne pas avoir remis leur enfant de 3 ans à plusieurs reprises entre 2022 et 2024. Depuis un jugement prononçant le divorce le 28 mars 2024, la résidence du garçon a été fixée chez l’artiste et la mère récupère son fils un vendredi sur deux, jusqu’au dimanche. Mais Mme B. a fait appel de cette décision.

A la barre

Depuis plusieurs mois, le couple s’accuse mutuellement par communiqués de presse interposés. Mme B. accuse notamment son ex-conjoint d’un viol qui aurait été commis à Agde le week-end du 10 octobre 2020. Auprès du Monde, Nekfeu qualifie cette accusation de «mensonge total». En outre, une nouvelle plainte pour des faits de «violences habituelles, viols, agressions sexuelles et harcèlement» a été déposée, a appris Libération auprès de Me Florence Fekom. A travers cette affaire, l’avocate tente également d’introduire la notion de «contrôle coercitif», terme qui englobe toutes les violences sur l’environnement de la femme, y compris ses enfants.

L’audience avait eu lieu à huis clos le 29 janvier dans une ambiance tendue. Alors que les avocats de Mme B., Me Florence Fekom et Me William Bourdon, avaient justement demandé ce huis clos, notamment pour la sérénité des débats et pour protéger l’enfant du couple, la première avait finalement changé d’avis au dernier moment, provoquant l’ire de son confrère. Me Fekom et sa cliente voulaient alors que le public puisse assister à ce «débat majeur». Tandis que la conseille de Nekfeu, Me Marie-Alix Canu-Bernard, dénonçait «l’instabilité de la défense», le tribunal prononçait définitivement le huis clos. Quelques minutes plus tard, Nekfeu se présentait à l’audience.

Libération

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