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Clinique, limpide, sévère. L’avis publié mardi 18 mars par le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) au sujet de la loi «pour le plein-emploi» de décembre 2023, qui a instauré une réforme du RSA officiellement généralisée depuis le 1er janvier de cette année, dresse un constat alarmant. Il est d’autant plus important que l’organisme, présidé par le sociologue Nicolas Duvoux, est rattaché aux services du Premier ministre. Or, cet avis recommande au gouvernement un «moratoire» sur le décret d’application qui doit entériner un nouveau régime de sanctions, et demande «l’instauration d’un droit à un revenu plancher».
Pour le CNLE, la réforme de l’accompagnement des allocataires du RSA porte en elle des «risques d’exclusion sociale» pour des raisons liées aussi bien à sa philosophie qu’à sa mise en œuvre. Rappelons ses grands principes : depu
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