Le Français Olivier Grondeau, qui était détenu en Iran depuis octobre 2022, “est libre, en France, parmi les siens”, a annoncé jeudi 20 mars Emmanuel Macron, assurant que “la mobilisation ne faiblira pas” pour la libération des deux derniers ressortissants français encore en prison à Téhéran.
“Nous partageons l’immense bonheur et soulagement de sa famille”, a dit sur X le président français, au sujet d’Olivier Grondeau, 34 ans, condamné en Iran à cinq ans de prison pour espionnage, une peine jugée arbitraire par les autorités françaises qui avaient dénoncé une diplomatie d’otage d’Etat de la part de Téhéran.
Olivier Grondeau est libre, en France, parmi les siens ! Nous partageons l’immense bonheur et soulagement de sa famille.
Je remercie tous les services de l’État, notre ambassadeur en Iran et le Centre de Crise et de Soutien du Quai d’Orsay, de leur action décisive.…
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 20, 2025
“Je remercie tous les services de l’État, notre ambassadeur en Iran et le Centre de crise et de soutien du Quai d’Orsay, de leur action décisive”, a ajouté le président. Celui-ci ne précise pas quand le ressortissant français a été exactement libéré ni les conditions de sa libération.
Des négociations longues et difficiles
Mais cette remise en liberté intervient après de longues et difficiles négociations entre les deux pays et dans un contexte de bras de fer entre les Occidentaux et l’Iran sur son programme nucléaire. Téhéran nie vouloir se doter de l’arme nucléaire bien que ses réserves d’uranium enrichi, s’approche du seuil nécessaire pour la fabriquer.
Olivier Grondeau, qui fêtera ses 35 ans la semaine prochaine, devait procéder à une batterie d’examens alors qu’il était très affaibli ces derniers mois notamment sur le plan psychologique, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.
“Cette libération fait honneur à la diplomatie française et au travail acharné de notre ambassade à Téhéran, du centre de crise et de soutien et des services du ministère des Affaires étrangères, que je félicite pour leur persévérance”, a réagi de son côté le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot, sur le même réseau X. “Nous poursuivrons sans relâche nos efforts pour que tous nos compatriotes toujours otages, dont Cécile Kohler et Jacques Paris, soient libérés à leur tour”, a-t-il ajouté.
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