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Témoignage
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Chez le psy, la dernière séance peut être marquante. Triste ou joyeuse, chargée d’indifférence ou de gratitude, elle occupe une place particulière dans le souvenir des patients. Dans ce cinquième épisode, Arthur, 48 ans, a connu deux ruptures avec des psys qui ont prononcé la même phrase de fin.
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Comment dire adieu à son psy ? Qui dira, pour la dernière fois, le redouté «bon, on va s’arrêter là» ? Après avoir versé des hectolitres de larmes, s’être montré nu et fragile, avoir raconté ses secrets les plus inavouables et passé une quantité folle d’heures dans ce cabinet que vous connaissez par cœur, la fin d’une thérapie est souvent un moment délicat, chargé d’attentes. Freud lui-même y a consacré un livre, Analyse avec fin et analyse sans fin (1937), sur ce moment crucial qui signe aussi pour le thérapeute la réussite ou non du travail accompli. Aujourd’hui, Arthur (1), 48 ans, DRH à Courbevoie, cherche toujours un thérapeute après deux tentatives qui l’ont laissé insatisfait.
«Ma dernière rupture de psy, c’était début octobre. Quand je lui ai annoncé que je voulais arrêter, elle a prononcé la même phrase que ma psy précédente : ce n’est pas que je veuille mettre un terme à la thérapie, mais que j’ai une angoisse liée à l’attachement. Donc, pour elles, quand je veux “rompre”, cela veut dire tout le contraire. Il y a à la fois une arnaque là-dedans et un fond de vérité. J’ai peur de laisser entrer quelqu’un dans ma vie, mais ces deux thérapies ne me convenaient plus. Parfois, on veut juste s’arrêter. Point. Ça ne veut pas dire autre cho
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